Maïwenn, Au Pair dans le Minnesota : ne pas lâcher

Maïwenn, au pair pour une année

Maïwenn voulait faire une pause dans ses études et rêvait de partir Au Pair pour améliorer son anglais. Mais quitter son pays, plonger dans une nouvelle culture et s’occuper d’enfants ce n’est pas évident. L’expérience, au départ, ne fut pas toute rose. Malgré les difficultés, Maïwenn n’a pas lâché. Elle parle aujourd’hui de ses victoires, de ses astuces et des meilleurs souvenirs vécus avec l’Amérique au Pair.






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L’Amérique au pair / 3.14 —  Peux-tu te présenter et nous parler de ton projet Au Pair ?

Maïwenn — Je m’appelle Maïwenn, j’ai 18 ans et j’ai voulu faire Au Pair principalement pour améliorer mon anglais, mais aussi pour faire une pause dans mes études et découvrir une nouvelle culture.

L’Amérique au pair / 3.14 — Où es-tu placée aux États-Unis ? Peux-tu nous dire un mot sur ta famille d’accueil ?

Maïwenn —  Je suis actuellement dans le Minnesota, à Eden Prairie, une ville au sud de Minneapolis. Ma famille est composée de mes deux parents d’accueil et de deux enfants (un garçon de 10 ans et une fille de 7 ans). Je m’entends super bien avec chacun des membres de la famille… et, pour moi, c’est le point le plus important.

L’Amérique au pair / 3.14 — Le processus pour trouver sa Host Family peut prendre un peu de temps. Il s’agit de trouver le bon « match ». Comment as-tu vécu cette étape ?

Maïwenn — Avant de « matcher » avec ma famille, j’ai été en contact avec d’autres familles qui étaient, de mon point de vue, plus ou moins convaincantes, parce qu’elles n’avaient pas forcément les critères que je recherchais en tant qu’Au Pair. Si je peux donner un conseil aux futures candidates ce serait de suivre leur instinct et d’être patientes. Mais attention, si la famille « matche » parfaitement avec leurs critères, alors il faut foncer. Se fier à sa première impression me paraît une bonne chose : c’est souvent la bonne. En tout cas, c’est comme ça que j’ai « matché » avec ma famille et j’ai eu raison parce que tout se passe pour le mieux.

Maïwenn & les enfants de la famille américaine

Je m’entends super bien avec chacun des membres de la famille… et, pour moi, c’est le point le plus important.

L’Amérique au pair / 3.14 — Une journée type de ta vie Au Pair ?

Maïwenn — Mon emploi du temps est très léger parce que les enfants de ma famille vont à l’école. Voici ma journée type : Le matin, je travaille de 7h à 8h : au réveil, à 7h j’aide les enfants à se préparer (petit déjeuner, toilette…) et le bus passe à 8h. Ensuite de 8h à 15h30 je suis libre, je peux sortir voir des copines, aller à la salle de sport… Je profite aussi de la journée pour faire la lessive des enfants et ranger leur chambre. Enfin, de 15h30 jusqu’à environ 18h30-19h, les enfants rentrent de l’école et je les aide à faire leurs devoirs s’ils en ont, sinon on passe 30-45 minutes à lire un livre, jouer de la guitare… Puis je les emmène à leurs activités (guitare, sport…) ou bien je vais jouer avec eux. Quand ma journée est finie, on mange avec toute la famille puis on regarde une série ou un film tous ensemble.

L’Amérique au pair / 3.14 — Quels cours universitaires as-tu choisi ?

Maïwenn — Pour mes cours universitaires, j’ai intégré un « College » à 20 minutes de chez moi . J’y étudie l’anglais, tous les lundis et mercredis de 9h à 11h, pendant environ 5 mois. Comme je suis arrivée début septembre, je n’ai pu intégrer ce « College » qu’en janvier, car le semestre était déjà commencé depuis août.

Maïwenn et sa famille d’accueil

Cette expérience m’a permis de devenir plus mûre, plus indépendante. Cette année m’a aussi permis d’apprendre sur moi-même, sur mes limites. Elle m’a aussi permis de prendre conscience que je pouvais faire bien plus de choses que ce dont je me sentais capable. Globalement, cette année m’a fait grandir.

L’Amérique au pair / 3.14 — As-tu pu voyager pendant ton séjour Au Pair ?

Maïwenn — Cela fait un peu plus de 8 mois que je suis ici et j’ai eu la chance de voyager énormément grâce à ma famille d’accueil. Ils adorent partir explorer de nouveaux endroits. En huit mois ici, j’ai déjà visité sept États différents. Je sais que je suis extrêmement chanceuse de vivre des expériences comme celles-ci, car ce n’est pas forcément le cas de toutes les Au Pairs.

L’Amérique au pair / 3.14 — Quel est ton meilleur souvenir avec ta famille d’accueil ?

Maïwenn — J’ai beaucoup de très bons souvenirs avec ma famille d’accueil, mais mon souvenir préféré est notre voyage d’une semaine dans le Colorado. J’ai vraiment aimé cette semaine parce qu’on a passé notre temps à skier, à manger, à se détendre dans le jacuzzi de l’hôtel et à rigoler ! Cette semaine a été une de mes préférées avec eux.

L’Amérique au pair / 3.14 — Comment cette expérience t’a changée ?

Maïwenn — Cette expérience m’a permis de devenir plus mûre, plus indépendante. Cette année m’a aussi permis d’apprendre sur moi-même, sur mes limites. Elle m’a aussi permis de prendre conscience que je pouvais faire bien plus de choses que ce dont je me sentais capable. Globalement, cette année m’a fait grandir. 

Concrètement, j’ai aussi amélioré très fortement mon anglais. Je ne me considère pas 100% bilingue mais je sais que le niveau que j’ai atteint m’aidera énormément à l’avenir.

L’Amérique au pair / 3.14 — Des astuces pour les futures Au Pair ?

Maïwenn — Mes conseils pour les futures candidates seraient de profiter de chaque instant et de faire le plus de choses possibles. Dès qu’une occasion se présente, il faut savoir la saisir, parce qu’une année passe très vite. Les débuts peuvent être déroutants parce qu’on est loin de tous nos repères et qu’il faut se refaire une toute nouvelle vie ici. Mais le fait de se faire des amies ou de parler avec d’anciennes Au Pairs peut fortement aider à se sentir mieux et à se sentir comprise. 

Le plus important, selon moi, est de réussir à créer un lien avec votre famille d’accueil, parce que cette famille est votre quotidien pendant un an. Le fait de bien s’entendre avec chaque membre de la famille aide énormément à se sentir incluse. Être Au Pair c’est pas toujours tout beau, pas toujours tout rose, parce qu’on travaille avec des enfants, parce que c’est exigeant en termes d’énergie et de responsabilités, parce que l’éducation américaine n’est pas la même qu’en France. Mais le jeu en vaut vraiment la chandelle. Je pense que cette expérience est pour l’instant une des meilleures choses que j’ai vécues.

En conclusion : le début peut être très dur, mais ce qui vous attend après vaut le coup ! Alors… profitez !

Maïwenn, en famille dans le Colorado